Refuser les diktats. Revendiquer la liberté de penser, la liberté de mouvement, le droit d’exister autrement. Déconstruire, questionner, brouiller les contextes pour ensuite voir ce qui émane. Chercher la chute, trouver l’ascension, écouter l’impulsion.
Nous avons soif de dialogues et la prémisse de cette nouvelle création émerge au croisement du langage flamenco et de celui du punk, où l’instinctif et une forme de contre-culture sont essences même.
Le flamenco est un art total. Brut. Viscéral. C’est un art de la dépense et de l’excès. Il ramène au moment présent ; à l’ici, maintenant. C’est un art profond et percutant. « Une attitude face à la vie et un exercice individuel et collectif de résistance ». Il est nécessaire, universel et intemporel.
Parallèlement, la philosophie punk a quelque chose de primitif. Le punk n’est pas épuré, il est brut. Il détourne les codes, refuse l’establishment, joue de dérision et toute démonstration ostentatoire de virtuosité est superflue. Les deux formes rejoignent des publics engagés, actifs, qui réagissent de leur voix ou de leur corps à ce qui se passe sur scène (pensons au jaleo ou au pogo).